Hibert DE PICQUIGNY Seigneur de Sessaulieu
(Est 1050-)
Gualbert DE SESSOLLIU Seigneur de Sessaulieu
(Est 1080-)
Dreux I DE SESSOLLIU Seigneur de Sessaulieu
(Est 1100-)

 

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Spouses/Children:
Unknown

Dreux I DE SESSOLLIU Seigneur de Sessaulieu

  • Born: Est 1100

   Research Notes:

La famille Sainsaulieu porte le nom d'une terre de la mouvance de Picquigny qui dépendait du comté d'Amiens en Picardie Le nom primitif Saxsaldus ou Saxonicus dont dérivent ceux de Sessolliu, puis de Saint Sauf lieu et enfin Sainsaulieu, en dit bien l'origine : une des infiltrations saxonnes, c'est à dire germaniques du milieu ou de la fin du premier millénaire. Le texte le plus ancien retrouvé fait mention en 1145 de Drogo ou Dreux comme seigneur de Sessoliu. Depuis cette date la généalogie est continue pendant 28 générations; elle repose sur des textes originaux d'une authenticité incontestable dont il a été possible de photographier les plus importants. Les documents n'ont pu être retrouvés que grace aux recherches exceptionneles menées par Jean aidé par Max depuis 1947 puis par denis en 1972.

Chevaliers et Seigneurs des deux terres où ils ont fait souche : Saint Sauflieu (Somme) jusque vers 1350, puis Erquery (Oise) jusqu'en 1711 et de celles qu'ils ont acquises par alliances : Beaudigne, Chatelier, Dampierre, Airion, Torcy, etc ... Cette famille a eu des descendants : croisés, faits Chevaliers à Saint Jean d'Acre, à Saint Omer et à Bouvines; fait prisonnier aux cotés du roi Jean II le Bon à Poitiers après avoir pris part à la charge des 300 Chevaliers; bailli de Caen, du Pays de Caux de Montmirail; conseiller et Chambellan du roi Charles VI, puis juge à la joute franco-anglaise d'Englebert; capitaine général et gouverneur de Senlis pour Charles V; maréchal de camp et gouverneur de Donchery pour Louis XIII; chamoine de la cathédrale d'Amiens au XIII siècle, évèque de Coutances au XIV; prieur de Noroy au XVII; bourgeois, artisans, paysans, forestiers, élayeurs, mariniers, bouchers, douaniers, architectes... Aucun de membres de la famille n'a porté de titre héréditaire, mais ils ont laissé suffisamment de traces dans les textes anciens à toutes les époques de notre histoire pour que l'on puisse reconstituer cette généalogie exceptionnellement longue.

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1145 - Drogo de Sessolliu - Cartulaire de St Jean d'Amiens f°46-47- ph

1147 - Drogo de Sessouliu - Dict. hist. et Arch. de Picardie f1 p243 - Bibi

1147 - Seigneur - Cartulaire de St Acheul

1150 - Drogo de Sessouliu - Dict. hist. et Arch. de Picardie f1 p243 - Bibi

1153 - Drogo de Sessoliu - Cartul. St Jean d'Amiens f°47 - ph

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SAINT-SAUFLIEU Sessionis locus (Dom Grenier) ; Siccus locus (de Court) ; Sexoldium, 1066 ; Sessolicium, 1105 ; Sessoliu, 1144, 1211 ; Sessoleium, 1165 ; Sainsolu, 1251 ; Saint-Sauflieu, 1293 ; Sanctus Salvus locus, 1331 ; Sauf-lieu, 1775, 1781. ORGANISATION ECCLÉSIASTIQUE. — Paroisse du doyenné de Conty, archidiaconé et diocèse d'Amiens. Vocable, Saint-Denis, Présentateur, le chapitre de Saint-Nicolas d'Amiens. Décimateurs : le chapitre de la cathédrale pour 6/9, le chapitre de Saint-Nicolas d'Amiens pour 2/9 et le curé pour 1/9 ; deux parts en avaient été données au chapitre de la cathédrale, en 1164, par^Adam de Saint- Sauflieu. — Une chapellenie existait en 1301, à la présentation du seigneur du lieu. ORGANISATION CIVILE. — Prévôté de Beauvaisis à Amiens, bailliage d'Amiens jusqu'en 1748, puis bailliage et siège présidial d'Amiens ; élection d'Amiens, intendance de Picardie ; grenier à sel d'Amiens. — Chef-lieu de canton en 1790. Population, 800 communiants en 1689 ; 1100 habitants en 1698 ; 812 en 1724 ; 1012 en 1772 ; 1000 en 1780 ; 374.feux en 1789. HISTOIRE. — En 1779, un incendie aurait détruit 400 maisons, dit le père Daire. SEIGNEURIE. — La seigneurie relevait de la châtellenie de Picquigny, tenue de l'évêché d'Amiens, et de celle de Boves. On dit aussi que, entre la seigneurie et Picquigny, il faudrait mettre un autre échelon. Ia châtellenie de Vignacourt, relevant de Picquigny et unie à son domaine, ce qui a pu amener la confusion. Dans ce dernier cas, Saint- Sauflieu serait une pairie. La liste des seigneurs est très complète : Drieux de Saint-Sauflieu (1147-50) ; Adam, son fils, nommé en 1145.; Enguerran Ier, en 1190 ; Drieux II, (1211-23) ; Enguerran II (1238) ; Jacques (1300), Renaud (1407) ; le 20 septembre 1420, la terre fut vendue par décret à Louis de Saint-Sauflieu ; Jean, qui épousa le 10 janvier 1462, Anne de Brécelle, la vendit, le 20 novembre 1464, à Guillaume Le Josne, seigneur de Contay ; Françoise Le Josne épousa, le 22 février 1407, Jean II d'Humières, gouverneur de Péronne, Montdidier et Roye ; Charles d'Humières la légua à ses soeurs, Anne, épouse de Louis d'Ongnies, et Jacqueline, mariée au vicomte de Bregneul ; celles-ci la cédèrent, le 1er septembre 1602, à Anne Le Clerc, veuve de Jean du Gué, qui la destinait à Charles-Maximilien d'Halluin et sa femme, peut-être la fille d'Anne Le Clerc ; mais cette vente de 1602 aura été annulée par défaut de paiement, ou toute autre cause ; car la terre fut ensuite saisie sur lesdites dames d'Ongnies et de Bregneul et adjugée, le 14 août 1603, au même Charles-Maximilien d'Halluin. Ferdinand-Joseph- François, duc de Croy et d'Havre, prince du Saint- Empire, devint seigneur de Saint-Sauflieu, par son mariage (29 octobre 1668) avec Marie-Josèphe- Barbe d'Halluin. Leurs descendants étaient encore seigneurs du lieu au moment de la Révolution. FIEFS. — Quatre fiefs relevaient de la seigneurie, à Saint-Sauflieu même : Le fief de Franclieu ; possesseurs : Jean du Bail, procureur au bailliage d'Amiens (1537) : Marie du Bail, femme de N. Masson, dont Adrien "Masson (1600) ; Jean Moreau, conseiller du Roi, président en l'élection d'Amiens, qui laissa Marguerite Moreau (1688). Le 17 juillet 1747, le fief fut vendu par décret, devant le bailliage d'Amiens, à Pierre de Famechon, chevalier, conseiller procureur au bureau des finances d'Amiens. Les fiefs de laWardieu, Mouret et Beauté. Nicolas Aux Cousteaux et Adrien d'Ault en possédaient chacun la moitié en 1582. Antoine Picquet succéda au second; puis Antoine du Bos, seigneur de Hurt, réunit les trois fiefs (1650). On trouve encore Claude Godin, avocat en Parlement, et Claude, son fils (1688), possesseurs de la moitié des mêmes fiefs. Le fief de Ravias était tenu du marquisat de Jumelles. François Martineau, avocat en Parlement, le reçut en dot en épousant Anne de Conty (1570). ARCHÉOLOGIE. — Eglise en pierres de la fin du XVIII8 siècle, à une seule nef, sans caractère ; la tour, élevée en avant du portail, est lourde, parce qu'on ne lui a pas donné la hauteur' prévue au projet. A l'intérieur le plafond est lambrissé. La boiserie du choeur, d'ordre composite, provient de l'ancienne église Saint-Remy d'Amiens et le maître- autel, de l'abbaye de Corbie ; le tout datant du XVIII6 siècle. LIEUX-DITS. — Rues de Sehu et de Wardieu, les Vignes, la Justice. SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE. — Archives de la Somme, B. 4, f° 44; E. 196, pp. 41, 127, 128, 134, 136; E. 444, f° 169. V. DE BEAUVILLÉ. Recueil de documents inédits concernant la Picardie, IV, 26. — DAIRE, Histoire civile et ecclésiastique du doyenné de Conty, publiée et annotée par A. Ledieu, dans le Cabinet historique de l'Artois et de la Picardie, XII, 21. — I. DARSY, Les bénéfices de l'église d'Amiens en 1730, dans les Mémoires de la Soc. des Antiq, de Pic, in 4°, VII, 181. — ROZE, Roux et SOYEZ, Le Cartulaire du chapitre de la cathédrale d'Amiens, ibidem, XIV, 60, 101, 332, 334.

pp. 242-6, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, Vol. 1, Société des antiquaires de Picardie

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